mercredi 28 septembre 2016

Danse d'atomes d'or

11:30:00
 
" Un soir chez des amis, O. rencontre Loren, une acrobate fougueuse et libre aux cheveux couleur de seigle. Ils s’éprennent follement, s’étreignent et s’aiment le jour et la nuit dans la ville qui leur ouvre les bras. Mais Loren disparait sans un mot. Inconsolable, têtu O. la cherche jusqu’à Tombelaine en Normandie. Là, il apprendra pourquoi la jeune fille si solaire et fragile, est partie sans pouvoir laisser d’adresse. Librement inspiré d’Orphée et Eurydice, le ballet de Pina Bausch, Danse d’atomes d’or propose une nouvelle version du mythe. Ici, Eurydice n’a pas besoin d’Orphée… D’une beauté à couper le souffle, écrit avec la rage de vivre, le premier roman d’Olivier Liron s’inscrit dans le droit fil de L’écume des jours de Boris Vian. "


Ce que j'en ai pensé...

__Ce livre, c'est une histoire d'amour entre O. et Lauren. Lorsqu'il la rencontre dans une soirée entre amis, il tombe sous son charme. Pendant trois mois, ils se découvrent, vivent quelque chose, s'aiment. Pourtant, du jour au lendemain, elle disparaît sans laisser de traces. O. est dévasté, il ne comprend pas les raisons de ce départ. Malgré tout, il ne perd pas espoir de revoir Lauren et n'a de cesse de la chercher. Il veut à tout prix comprendre pourquoi elle est parti comme ça. C'est à Tombelaine qu'il trouvera la vérité et les raisons qui ont poussées Lauren à fuir de la sorte.
__Olivier Liron reprend le mythe d'Orphée et d'Eurydice pour cette histoire, et ce de manière plutôt originale. Avec un style très poétique, il nous plonge dans cette histoire d'amour. Au fil du livre, on s'attache à ces deux personnages, O. et Lauren. Tout comme O., on veut savoir pourquoi Lauren est parti, alors que tout allait pour le mieux entre elle et O..
La partie où O. exprime sa peine face à la disparition de Lauren est vraiment touchante. A travers ses mots, on sent toute sa peine, toute sa détresse et surtout, tout l'amour qu'il portait à cette femme. C'est cette partie, ainsi que la toute fin qui m'ont le plus plu. Ce sont des parties vraiment émouvantes et touchantes. Impossible de rester insensible face à sa peine.
__Le livre est bien construit, très poétique. Le début est un peu "fou" et un peu déroutant. En effet certains personnages ont des prénoms imprononçables, il y a également beaucoup d'images, de métaphores ce qui peut perturber de prime abord. Malgré tout, c'est cette folie qui donne tout son cachet au livre et cette histoire n'en reste pas moins prenante et touchante. J'ai aussi aimé qu'il y ai une partie écrite du point de vue de Lauren, cela nous permet d'avoir sa vérité, son point de vue sur leur histoire, ce qu'elle ressentait sur O. et surtout de savoir pourquoi elle était partie comme ça du jour au lendemain sans laisser de traces.
__Un livre très agréable à lire, une histoire d'amour poignante, une lecture que je recommande !


 " On voudrait parfois que le temps cesse son bourdonnement ; au moins juste pour un moment. On voudrait arrêter l'image. Prendre le temps d'ouvrir grand les yeux. Que le temps s'arrête, pour que l'on retienne un instant l'image du bonheur, que cela pénètre la rétine, jusqu'au fond de soi, jusqu'au fond des yeux, tout au fond du regard. "
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" La mémoire de nos nuits d'amour est mêlée de songes. S'emmêle. Au réel. On invente sa vie à mesure, la mémoire est faite de sables mouvants et trompeurs. On invente ses souvenirs à mesure. Façon idiote de rappeler que le réel ne se peut atteindre, le réel toujours se rebelle contre l'imagination, contre l'écriture, contre les fables. Ou alors, c'est que le réel est justement ça : une invention. Le réel est une fable autobiographique. "
l

mercredi 21 septembre 2016

Je m'appelle Léon

13:14:00
 
" Leon, 9 ans, est un garçon courageux. Quand un jour sa mère n’arrive plus à se lever le matin, il s’occupe de son demi-frère Jake. Quand l’assistante sociale emmène les deux garçons chez Maureen au gros ventre et aux bras de boxeur, c’est lui qui sait de quoi le bébé a besoin. Mais quand on lui enlève son frère et qu’on lui dit que chez ses nouveaux parents il n’y a pas de place pour un grand garçon à la peau sombre, c’en est trop. Heureusement Leon rencontre Tufty, qui est grand et fort, qui fait du vélo comme lui et qui, dans son jardin, lui apprend comment prendre soin d’une petite plante fragile. Mais Leon n’oublie pas sa promesse de retrouver Jake et de réunir les siens comme avant. Le jour où il entend une conversation qui ne lui était pas destinée, il décide de passer à l’action… "



Ce que j'en ai pensé...

__Tout d'abord je tiens à remercier les éditions Kero pour ce partenariat via NetGalley. 
__Dans ce livre, on découvre Léon, 9 ans, qui vit avec sa maman et son demi-frère Jack. C'est à travers son regard que l'histoire nous est raconté. Malgré son très jeune âge, Léon est un garçon extrêmement courageux. Quand sa mère n'arrive plus à se lever un matin, il s'occupe lui-même de Jake. Néanmoins, la situation ne vas pas durer. Leur mère va être prise en charge et les deux enfants vont se retrouver placer chez Maureen, une vieille femme très attachante qui va s'occuper d'eux, en attendant qu'un foyer leur soit trouvé. Pour Léon, c'est une situation très dure, sa maman lui manque beaucoup, et les choses vont encore être plus difficile pour lui lorsque Jake lui est enlevé et placé dans une famille. 
__C'est une lecture qui m'a beaucoup plu, notamment à cause du fait que tout nous soit raconté du point de vue de Léon. Son regard d'enfant sur les choses qui lui arrivent, et que lui ne comprend pas toujours, rend cette lecture d'autant plus touchante. C'est un personnage que j'ai adoré suivre, il est très attachant. Il vit des situations extrêmement difficiles qu'aucun enfant de son âge ne devrait vivre. Être séparé de sa mère puis ensuite de son demi-frère dont il s'est occupé est vraiment dur pour lui.
__De nombreux sujets sont abordés , tel que le racisme, puisque Léon est noir, le placement en foyer d'accueil, le fait de vivre en étant séparé de sa famille. Ce livre souffre néanmoins de quelques longueurs ce qui a rendu ma lecture un peu ardue par moment.  
__Malgré ces longueurs, c'est un roman qui m'a beaucoup plu, touchant et poignant, qui aborde des thèmes forts.



" Il sent l'étoile noire du chagrin qui lui pique la gorge et la chaleur de sa maman sur ses doigts. "
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" - Parce que, mon poussin... Parce que c'est comme ça. C'est un bébé, un bébé blanc. Et toi, tu n'es ni l'un ni l'autre. Apparemment. Parce que les gens sont horribles et que la vie est injuste. Injuste. Si tu veux mon avis, c'est mal et... "
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vendredi 16 septembre 2016

Lithium

23:42:00

" Elle, vingt-trois ans, enfant de la consommation et des réseaux sociaux, noie ses craintes dans l'alcool, le sexe et la fête, sans se préoccuper du lendemain, un principe de vie. Il vient de terminer ses études et travaille sans passion dans une société où l'argent est roi. Pour eux, ni passé ni avenir. Perdus et désenchantés, deux jeunes d'aujourd'hui qui cherchent à se réinventer. " 
 

Ce que j'en ai pensé...

__Tout d’abord, je tiens à remercier les éditions Albin Michel pour l’envoi de ce livre.
__Que ce soit le résumé ou la couverture, tout m’attirait dans ce roman et je ne suis absolument pas déçue puisque j’ai adoré du début à la fin.
On suit deux personnages Elle et Lui, dont on ne connaîtra pas les prénoms, sur l’espace d’une semaine. On vit chaque jour avec eux en alternance. On a donc leurs deux points de vue sur la même journée. Même quand ils en viennent à se rencontrer, on a la même journée de leurs deux points de vue. Cela donne une vraie valeur ajoutée à ce livre et c’est vraiment ça, en plus du style totalement abouti, qui m’a plu.
__Elle bosse à la radio, un job dont elle rêvait depuis toujours mais qui, finalement, ne la comble pas au quotidien. Accro aux réseaux sociaux, elle noie ses craintes dans l'alcool et le sexe. Son boulot à lui, c’est arnaquer des gens de façon totalement légale. Tout comme elle, il ne s’épanouit pas dans son travail, loin de là. Leurs échappatoires sont donc les soirées, où l’alcool et les joints sont consommés sans modération. Véritable reflet de la jeunesse Y, ils sont tous deux en quête de repères et surtout, d’un sens à leur vie. 
__Je me suis vraiment attachée à ces deux personnages dont, au final on ne sait quasiment rien. Finalement, pas besoin d'en savoir plus, l'essentiel est là. Ils sont un peu perdus, ne se projettent pas dans l'avenir, vivent au jour le jour. Ils nous ressemblent, en tout cas ils me ressemblent, sur certains points. Je n'avais vraiment pas envie de les quitter et j'ai adoré cet épilogue, qui ne m'a nullement déçue.
__Aurélien Gougaud, du haut de ses 25, frappe fort pour un premier roman. Assurément c’est un auteur que je vais suivre de près tant ce livre m’a plu et m’a marqué. Le style nerveux, sans complaisance, ainsi que le regard acerbe qu’il jette sur la jeunesse d’aujourd’hui est terriblement réaliste, vraiment plaisant à suivre et à lire.  



 " On verra bien, c'est aussi refuser la trajectoire classique où tout se règle sur l'ascension sociale et l'accomplissement de la progéniture. Un salaire, devenu loyer, un amour, devenu foyer, être fille, devenir femme, être enceinte, devenir mère, grand-mère s'il le faut... De "moi, je suis", passer à "nous, on est", finir en "eux, ils sont", comme la juste harmonie d'une vie que l'on trouvera trop courte, quelle qu'en soit la durée. Elle, elle méprise ce schéma. Affirmée dans sa négation, rassurée par sa peur de la banalité, elle prétend valoir mieux que toute cette classe moyenne qui ne pense qu'à préserver le confort dans lequel elle a grandi. C'est probablement faux, mais qu'importe, ce n'est pas grave. Lorsque l'on parle de soi, le vrai n'est que du faux bien vendu."
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" C'est vrai qu'elle a toujours eu cette tendance narcissique à ne relativiser que lorsqu'il s'agissait des autres. Elle rit car elle en a conscience. Malgré cela, à peine entrée dans son hall d'immeuble, les larmes remontent à la surface. C'est tout son être qui est remis en question. On est ce que l'on fait. Au pire, ce que l'on souhaite faire. Que faire quand on ne sait plus ?" 
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"Elle proteste vainement, finit par abdiquer. C'est tellement plus simple de sécher ses larmes sur une épaule familière. Ils s'endorment dos à dos, s'effleurent, se confondent finalement, comme si la déception des cœurs cédait sous l'attraction des corps. La nuit sera plus tolérable. Ne serait-ce que grâce à ces vingt longues minutes, aussi intenses que douloureuses. Ça ne change rien, murmure-t-elle dans un souffle. Aucune importance. Il n'avait pas peur de la perdre, juste de ne plus la posséder. Il n'a pas besoin d'elle, mais ne peut accepter la réciproque. La sentir vulnérable malgré la distance, matérialiser un souvenir agréable comme l'on garde, dans le fond d'un tiroir, un beau vêtement devenu trop petit. C'est aussi ça, l'amour. L'amour des dominants. Laisser une trace. Peu importe le reste. On existe aussi par le mal qu'on fait aux autres. C'est comme ça.
Il existe."
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lundi 12 septembre 2016

Un dangereux plaisir

23:20:00

" En dépit de la nourriture que ses parents lui imposent et qu’il rejette avec constance, Élie Élian s’attarde à l’arrière du restaurant qui s’est ouvert dans son quartier. Les gestes qu’il observe, les effluves dont il se délecte sont une révélation : il sera chef-cuisinier. Son passage dans l’établissement de la veuve Maudor sera déterminant. Elle l’initie à l’amour fou et lui offre d’exercer son incroyable génie culinaire. Puis ses errances dans un Paris en proie aux émeutes le mèneront jusqu’au Trapèze, le restaurant où son destin de magicien des sens, des goûts et des saveurs s’accomplira. "


Ce que j'en ai pensé...

__Tout d'abord je tiens à remercier les éditions Viviane Hamy pour m'avoir envoyé ce livre.
__Dans la famille Élian, on ne mange pas pour le plaisir. On mange parce que c'est nécessaire. Pas de grands plats donc, mais de la bouilli infâme que le fils Élie a bien du mal a avaler. Pour ses parents, ne pas vouloir de leur nourriture est un véritable affront. Élie découvre l'arrière du restaurant qui s'est ouvert dans son quartier et cela va être déterminant pour lui. Il observe les gestes des cuisiniers pendant des heures, se perd dans les effluves qui émanent de ce restaurant. Ses parents ne comprennent absolument pas son obsession du restaurant et vont encore moins le comprendre quand il leur annoncera qu'il souhaite devenir cuisinier. Ils se désintéressent alors de son avenir et ne souhaitent qu'une chose : il fera ce qu'il veut tant qu'il ne salit pas leur nom. Ils le laisse donc se débrouiller seul. Commence alors une vie de errance dans la rue pour Élie. Malgré tout, malgré la vie dans la rue, malgré les rencontres peu profitable pour lui, il ne perd pas de vue son objectif. 
__C'est le premier livre de Vallejo que je lis et je ne suis absolument pas déçue ! J'ai vraiment été conquise par ce roman ! Dès les premières pages j'ai été happé et il m'a été difficile de me détacher de ma lecture. J'avais toujours envie d'en lire plus pour enfin savoir comment cela allait se terminer.
__Élie est un personnage qui m'a beaucoup plu et auquel je me suis beaucoup attaché. J'ai adoré suivre son parcours, jonché d'embûches mais qui seront pourtant tellement formatrice pour lui.
__Le style de Vallejo m'a également énormément plu. Poétique, sensuelle, travaillée, son écriture, tout comme les plats qui nous sont décris, est un vrai régal. Un livre à lire donc (mais de préférence le ventre plein ^^).


jeudi 8 septembre 2016

La nuit avec ma femme



" Un homme ouvre son cœur à sa femme disparue sous les coups d'un autre, venue le visiter le temps d'une nuit. Un voyage intérieur poétique, âpre et intime. Le temps d'une nuit, le narrateur est visité par sa femme disparue sous les coups d'un homme. Il lui parle et l'emmène dans une déambulation dans les rues parisiennes. Sur les lieux de leur amour et de leurs déchirures, il s'adresse à elle et convoque, au fil de pages intenses, les blessures et les joies de leur destinée tragique, leurs souvenirs communs, leur fils merveilleux et la difficulté de vivre sans elle. Un voyage intérieur passionné et poétique. " 


Ce que j'en ai pensé...

__Samuel Benchetrit nous livre ici un témoignage intimiste et poignant sur la mort de son ex-compagne, Marie Trintignant. Le temps d'une nuit, il raconte à celle qui a été son épouse et qui lui rend visite, sa vie sans elle. Il lui livre sa nouvelle vie mais aussi les souvenirs qu'ils ont partagés et lui parle de leur fils. Malgré les années qui sont passées, son deuil qui a été fait, il exprime la difficulté qu'il a de vivre sans elle. Sans haine à l'encontre de celui qu'il appelle "l'homme" et sous les coups duquel elle est morte, ni pathos, c'est un témoignage vraiment bouleversant et qui m'a énormément plu.  
__C'est le premier livre que je lis de cet auteur et je ne suis absolument pas déçu. C'est vraiment un énorme coup de cœur.
__Très bien écrite, cette déclaration d'amour emplie de poésie m'a convaincue de bout en bout. Assurément, un témoignage à découvrir, ne serai-ce que pour l'écriture, la poésie et tout l'amour qui s'en dégage. 
Une mini chronique pour un grand livre ! La nuit avec ma femme est un témoignage fort qu'il faut lire absolument !

  
"  J'ai cru en l'amour puis j'ai cru en sa peine. Et d'autres amours et d'autres peines. Et je n'aimais que pour souffrir et te sentir encore. "

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" Je souhaite aux gens de mourir en aimant. 
D'aimer mille fois et toujours plus.
De tout oublier sauf qu'ils ont aimé comme on les aimait. " 

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 " Je n'ai pas envie de lui parler dans la rue. Je veux être chez moi. Il insiste. Il me demande si c'est une surprise. Je lui dis que c'est quelque chose de grave. Il ne comprend pas. Rien de grave ne lui est encore arrivé. Mais il n'insiste plus. J'ai peur. Plus rien ne fonctionne correctement. Le cœur. Le souffle. Les pas. Dans quelques minutes, je vais tuer mon fils. Une partie de lui. Et personne d'autre ne peut le faire. Pourquoi pas un étranger. Quelqu'un qu'il ne reverra jamais. Je vais le bousiller en quelques phrases. Moi, son père. Lui cogner le cœur. "

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vendredi 2 septembre 2016

Mémé dans les orties


" Ferdinand Brun est atypique.
Le genre de vieux monsieur qui boude la vie et s’ennuie à (ne pas) mourir.
Tel un parasite, il occupe ses journées en planifiant les pires coups possibles qui pourraient nuire et agacer son voisinage.
Il suffit d’un nœud qui se relâche et laisse partir son seul compagnon de vie, Daisy sa chienne, pour que tout s’écroule.
Quand Juliette, une fillette de dix ans, et Béatrice, la plus geek des grands-mères, forcent littéralement sa porte pour entrer dans sa vie, Ferdinand va être contraint de se métamorphoser et de sortir de sa chrysalide, découvrant qu’il n’est jamais trop tard pour commencer à vivre… " 


Ce que j'en ai pensé...

__Mémé dans les orties est un livre que l'on m'a offert pendant les vacances, ce qui tombait bien puisque je l'avais déjà repéré et qu'il me faisait très envie ! 
Ferdinand est un vieil acariâtre, imbuvable avec tout le monde et surtout ses voisins. Il occupe donc ses journées à tous les faire tourner en bourrique. Seul avec sa chienne Daisy, sans presque aucun contact avec sa fille et son petit-fils, on peut dire que son quotidien est plus que routinier. Pourtant, lorsque sa chienne disparait et qu'arrive dans sa vie une fillette de 10 ans et une grand-mère totalement barrée, tout change. Enfin, il s'ouvre et commence à vivre.
__Comme je vous le disais plus haut, ce livre me tentait beaucoup. Et je suis nullement déçue puisque j'ai vraiment passé un bon moment en compagnie de ces personnages ! 
C'est drôle, tendre, rafraichissant, léger, en somme c'est une lecture idéale pour l'été ou lorsqu'on a pas envie de se prendre la tête.
__Les personnages sont très attachants. J'ai regretté d'avoir fini le livre aussi vite, j'aurai adoré pouvoir rester avec eux encore un peu ! Ferdinand est vraiment exécrable au début et pourtant, impossible de ne pas s'attacher à lui ou de ne pas l'aimer. Au fil du livre, on voit sa transformation et tout le bien que lui font Juliette et Béatrice. Elles le bousculent dans ses habitudes, lui montre la voie à suivre pour enfin profiter de la vie. Elles m'ont toutes deux beaucoup plu et m'ont aussi fait rire à de nombreuses reprises.
__La fin m'a surprise, je ne m'y attendais vraiment pas ! Moi qui pensait que tout était couru d'avance, je me suis bien trompé et c'est tant mieux !
__Si vous aimez les livres de Gilles Legardinier, assurément, ce livre-ci est fait pour vous. C'est le genre de livre qui, une fois refermé, vous plante un énorme sourire sur le visage
__Un feel-good book qui m'a donc beaucoup plu et avec lequel j'ai passé un très bon moment. C'est drôle, tendre et très touchant !    


" Vous me rappelez ces vieux qui pensent que chaque jour qui passe ne vaut pas la peine d’être vécu, qu’ils seraient mieux morts car ils sont persuadés qu’ils ne connaîtront plus jamais le bonheur à nouveau. J’ai lu un livre sur le sujet. Ça s’appelait Vieillesse, Déprime et dépendance."

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" Vieillir, c'est voir mourir les autres. "

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