samedi 20 mai 2017

Un appartement à Paris

 
" Paris, un atelier d'artiste caché au fond d'une allée verdoyante.
Madeline l'a loué pour s'y reposer et s'isoler.
À la suite d'une méprise, cette jeune flic londonienne y voit débarquer Gaspard, un écrivain misanthrope venu des États-Unis pour écrire dans la solitude. Ces deux écorchés vifs sont contraints de cohabiter quelques jours.

L'atelier a appartenu au célèbre peintre Sean Lorenz et respire encore sa passion des couleurs et de la lumière. Terrassé par l'assassinat de son petit garçon, Lorenz est mort un an auparavant, laissant derrière lui trois tableaux, aujourd'hui disparus. Fascinés par son génie, intrigués par son destin funeste, Madeline et Gaspard décident d'unir leurs forces afin de retrouver ces toiles réputées extraordinaires.

Mais, pour percer le véritable secret de Sean Lorenz, ils vont devoir affronter leurs propres démons dans une enquête tragique qui les changera à jamais. " 


Ce que j'en ai pensé...

__Tous les ans, le dernier livre de Musso rejoint ma PAL. Et je dois avouer que depuis quelques années, je suis un peu lassée. En effet, si cette lecture a été plaisante dans l'ensemble, je suis resté sur ma faim et je vais tout de suite vous expliquer pourquoi.
__Dans ce dernier roman, on retrouve un personnage qui a déjà fait son apparition dans un des livres de Guillaume Musso : Madeline Greene. Je l'avais beaucoup aimé dans "L'appel de l'ange" et j'ai donc été agréablement surprise de la retrouver dans ce roman-ci. Néanmoins, pas de panique, si vous ne l'avez pas lu cela n'entachera pas votre lecture puisque les informations clés à savoir sur Madeline nous sont données. Comme je disais donc, on retrouve Madeline, qui a loué un appartement à Paris pour se reposer. Surprise, quand elle arrive et suite à une erreur, l'appartement a déjà été loué à Gaspard, un écrivain venu des États-Unis pour écrire sa nouvelle pièce de théâtre. La colocation va être rude, surtout au début, mais tous deux vont se prendre de fascination pour le peintre Sean Lorenz, à qui cet appartement a appartenu. Mort un an auparavant, celui-ci ne s'était jamais vraiment remis de la mort de son fils. Mais il a laissé derrière lui un mystère. En effet, ses trois dernières toiles ont disparues. Madeline et Gaspard vont, contre toute attente, unir leurs forces afin de retrouver ces peintures.
__C'est une lecture que j'ai aimée et avec laquelle j'ai passé un bon moment, même si quelques points m'ont déçus. Le début m'a paru un peu long, j'ai mis du temps avant de vraiment rentrer dans l'histoire. Une fois que j'ai été prise dans le livre et dans cette enquête, ma lecture a été moins laborieuse et j'ai aimé suivre l'investigation de nos deux protagonistes. 
__L'univers de l'art est très présent, ce qui ne m'a pas dérangé au contraire. La couverture, censé rappeler le tableau d'un peintre, avec son effet toilé est totalement réussi et m'a séduite au premier regard.
__Madeline et Gaspard sont deux personnages qui n'ont pas beaucoup de choses en commun, si ce n'est d'avoir loué le même appartement. Au début, la cohabitation va s'avérer plutôt difficile. Bien que ce soit deux personnages qui m'ont plu dans l'ensemble et que j'ai aimé suivre, je suis un peu lassée de ce type de relation. Tous deux doivent faire équipe s'ils veulent percer à jour les secrets de Lorenz, mais ne se supporte pas. Gaspard, lui, aime la solitude, sa petite routine pour écrire. Il préfère l'alcool aux gens, tandis que Madeline, elle, essaye de surmonter la dépression qui l'a touché quelques temps auparavant et souhaite donner une autre dynamique à son futur. Néanmoins, ils vont devoir composer l'un avec l'autre, malgré leurs caractères respectifs. Si j'ai aimé leur relation un peu chats et chiens, l'épilogue qui nous dit ce que tous deux sont advenus après le dénouement de l'histoire et de l'enquête m'a laissé sans voix. Bien que je m'y attendais un peu, même si je ne trouve pas forcément cette fin cohérente, j'aurais aimé quelque chose de moins tirer par les cheveux. Bon, j'ai quand même été surprise du dénouement, je ne m'attendais absolument pas à ça, mais cet épilogue m'a dérangé et je suis restée sur ma faim.
__Je regrette les premiers livre de Guillaume Musso, ceux à la touche fantastique et à la pointe de surnaturel, vraiment. Il est loin le temps où il écrivait des fins qui donnaient envie de relire le livre tant elles nous surprenaient et étaient inattendues.
__Pour conclure, je dirais que je garde un souvenir plutôt mitigé de cette lecture. Si j'ai trouvé certains points intéressants et même surprenants, d'autres m'ont dérangés et je suis resté sur ma faim.



" Les tubes de médicaments flottent à la surface comme des bateaux encalminés. Tu les ouvres et tu avales des gélules par poignées. Mais ça ne suffit pas. Tu dois faire les choses jusqu’au bout. Alors tu retires la lame du rasoir posé sur le rebord de la baignoire et tu la fais courir au creux de tes avant-bras.
Tu t’es toujours battue âprement, mais aujourd’hui tu ne t’en sens plus capable, car ton ennemi ne te laisse pas de prise et te connaît plus que toi-même. En approchant le tranchant de tes veines, tu repenses avec ironie à la joie surfaite que tu as éprouvée ce matin en voyant le soleil par ta fenêtre. "
__

2 commentaires:

  1. Je ressors souvent mitigée de ma lecture de cet auteur, mais je crois que je tenterai celui-ci (d'autant plus que le dernier Musso que j'ai lu est L'appel de l'ange), ne serait-ce que parce que je trouve l'ouvrage vraiment joli (oui, je suis superficielle parfois!)

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    1. Ahah je te rassure, mon côté superficiel pour certaines couvertures est bien présent parfois aussi ^^ Surtout que celle-ci est vraiment belle :)
      N'hésite pas à revenir me donner ton avis quand tu l'auras lu :)

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