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Auteur : Ken Grimwood

Nombre de pages : 432 pages

Genre : Contemporain, Thriller
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Lu en : Octobre 2012

" À 43 ans, Jeff Winston meurt subitement d'une crise cardiaque, laissant derrière lui une vie médiocre et un mariage à la dérive. Quelle n'est pas sa stupeur lorsqu'il se réveille... dans sa chambre d'étudiant, âgé de 18 ans. Dans le passé, sa vie recommence comme avant. Sauf qu'il a gardé le souvenir de sa précédente existence... 

Qui n'a jamais rêvé de pouvoir revivre son passé fort de son expérience d'aujourd'hui ? "

Mon avis

___C'est mon premier Ken Grimwood et je ne suis pas déçue. J'ai passé un très bon moment en lisant ce livre. Même si Jeff vit plusieurs vies ce n'est pas du tout rébarbatif ou répétitif.
___Ce qui arrive à Jeff est quelque chose que nous aimerions qu'il nous arrive aussi. Si on pouvais tout recommencer que ferions nous ? Si nous avions été à ça place, qu'aurions nous changer dans notre vie ? Jeff a donc une opportunité incroyable à saisir et il va vraiment en profiter. Malgré tout le livre ce n'est pas seulement ça. Il nous fait à comment nos choix, indirectement, influent sur la vie d'autres personnes qui nous sont proche.
___Jeff est un personnage attachant, on peut suivre son désarroi, face à ce qui lui arrive. Il ne comprend pas tout de suite pourquoi, si il est seul à vivre ça. On ressent sa peine quand il se rend compte que tout ce qu'il a construit dans sa nouvelle vie tombe à l'eau car il meurt une fois encore. Malgré tout ce qu'il fait il revient au point de départ. Quand il croit déjoué son destin, celui-ci le rattrape. Tout est toujours à refaire. 
___J'ai adoré le personnage de Paméla. Un vrai rebondissement, un chamboulement même dans l'histoire. Je n'en dirai pas plus pour ne pas vous gâcher la surprise !!
___Tout les éléments sont donc réunis pour que l'on passe un bon moment. Suspense, réflexion, rebondissement...
Merci à Audrey de m'avoir fait découvrir ce roman ! 

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" Il lui fallait de nouveau affronter le vide que cause une perte infinie, mais cette fois d'une façon plus complexe. Cette fois, il savait qu'il n'avait pas le droit de s'effondrer sous le poids de l'insupportable.  Il n'y avait plus de pont à détruire ; il devait apprendre à aller de l'avant et à construire, malgré le tourment de sa fille, le supplice de savoir que certaines choses ne seraient plus jamais. "